samedi 29 mars 2014

13 des plus belles synagogues du monde

Ce soir, place aux synagogues. Voici un bref voyage dans quelques-uns des plus beaux temples du judaïsme dans le monde. On remarquera la différence de l'architecture extérieure entre les diverses synagogues, à mi-chemin entre la pureté des formes des mosquées et la présentation intérieure des Eglises.


Le Temple Tifereth Israel à Cleveland (Etats-Unis)



Le centre mondial belz de Jérusalem 



La congrégation beth ha am à southportland (Etats-Unis)


La synagogue beth israel à Edmonton (Canada)

La synagogue jubilee à Prague (République tchèque)

 


 La synagogue tempel de Cracovie (Pologne)

 

Le temple maggiore de Florence (Italie)

 










La synagogue de Francfort (Allemagne)

 

La synagogue de Dresde (Allemagne)

 

La synagogue d'Oslo (Norvège)

 

 


La synagogue rodeph shalom de philadelphie (Etats-Unis)

 


















La synagogue alfassiyine de Fès (Maroc)

La grande synagogue de Sidney (Australie)


Vente aux enchères : le lent pillage des arts de l'Islam




















La construction d'un mur, par Kamal-ud-din Bihzad. 

Le 25 mars dernier, une partie de l'histoire de la civilisation islamique s'est volatilisée, vendue et achetée par des particuliers, et plus rarement, par des acquéreurs de musées français qui ont usé de leur droit de préemption, au cours d'une vente aux enchères d'arts d'Orient et de l'Islam de Xavier Guerrand-Hermès. Au XIIIe siècle, le sac de Bagdad avait été l'oeuvre du petit-fils de Gengis Khan. Le sac mondial du patrimoine universel et historique de l'humanité était réservé à un adversaire plus redoutable : le capitalisme. Malgré les mesures législatives prévues pour protéger le patrimoine culturel des Etats, l'autorisation de principe d'une vente de biens historiques et le fait de conditionner la protection de ces biens au bon vouloir de l'Etat et de ses finances, a rendu possible dans les faits l'accaparement par des particuliers de biens inestimables pour la connaissance de nos origines. Cette problématique a été notamment largement délaissée par les leaders et intellectuels d'islam. Que peut-on y faire ? Voter une extension des interdictions à la vente des oeuvres d'arts dépassant 100 ans. Elargir le droit de préemption, non plus seulement à la vente mais aussi après la vente, aux collections privées pour les préserver dans les musées. Consolider l'arsenal de mesures juridiques protégeant le patrimoine historique et artistique. Généraliser le partage entre musées internationaux de collections afin de contribuer à la diffusion universelle du savoir. Constituer des fondations pour collecter des financements destinés, dans l'attente de règles internationales strictement appliquées, à acquérir ces biens pour les restituer aux ayant-droit nationaux. Réaffirmer solennellement le caractère précieux et unique des biens historiques par une déclaration internationale de l'Unesco engageant la responsabilités des Etats. Conscientiser les populations sur ce sujet pour préserver l'identité culturelle et historique du nouveau sac des hordes d'acheteurs à la convoitise au moins aussi féroce et barbare que pouvait l'être le glaive des anciens.

En attendant, et pour vous faire une idée de l'enjeu, voici deux très courtes vidéos sur l'exposition des Arts de l'Islam au Musée du Louvre, à voir absolument :


 

 


vendredi 28 mars 2014

Le projet totalitaire de Facebook


Intitulé Internet.org, le dernier projet de Mark Zukerberg est tout simplement.... inquiétant. Il prévoit de faire parvenir internet à toute la population mondiale en s'appuyant sur des hautes technologies militaires comme les drones à énergie solaire, les satellites et des lasers, grâce à la collaboration d'ingénieurs de la Nasa. Un partenariat est déjà prévu avec de grandes firmes telles que Samsung, Ericsson, Nokia, Opéra, Qualcomm, et Mediatek. Toutes les modalités ont été prévues : compression généralisée des données pour alléger les réseaux, partenariats avec des opérateurs locaux dans chaque pays du monde...

Au-delà des aspects économiques et technologiques qui garantiront une suprématie financière au leader des réseaux sociaux, les applications sécuritaires et militaires de ce réseau mondial sont évidentes. Et l'avènement d'une société intégralement totalitaire enfin réalisée par les enfants d'Orwell...



jeudi 27 mars 2014

Les buffets à volonté seront-ils interdits en Arabie saoudite ?


Les buffets à volonté risquent désormais d'être prohibés en Arabie saoudite. L'un des plus hauts savants musulman de la monarchie vient de décréter illicite (haram) le fait de pouvoir ingurgiter à un prix fixe une quantité de nourriture indéfinie, d'après une information rapportée par Meltyfood. L'interdiction ne reposerait pas seulement et fondamentalement sur le caractère présumée illicite de tel ou tel ingrédient, mais bien sur l'ignorance de la quantité potentiellement consommable. Une décision qui permettra sans aucun doute au gouvernement de Riyad de redresser son déficit public grâce aux économies ainsi engrangées.


mardi 25 mars 2014

Victor Hugo dans l'enfer syrien

 

 






 

 

Ce que vous allez voir n'est pas une iconographie de l'Enfer de Dante. Il s'agit d'une descente obscure dans la terre brûlée de Syrie. Une brève plongée dans l'océan écarlate qui borde les côtes du pays de Damas. Un océan fait de larmes, de sang, d'horreur. Je vous invite à un bref voyage dans ces lieux où l'enfance est un crime, l'innocence, un délit. Pour vous y conduire, je n'ai pas trouvé de meilleur guide qu'Hugo, l'homme qui pleure. Dans ce poème de l'écrivain-exilé, vous n'aurez que peu de mots à changer. Remplacer seulement Napoléon par Assad, Saint-Cloud par Alep. Un frêle et fugitif détour pour ne jamais oublier le martyre des enfants de Syrie, nés pour mourir....


Souvenir de la nuit du 4 (extrait des "Châtiments" de Victor Hugo)
L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.


L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : - comme il est blanc ! approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! -
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
- Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas !


Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
- Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.


Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n'aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! -
Elle s'interrompit, les sanglots l'étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l'aïeule :
- Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui.
Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui.


Pourquoi l'a-t-on tué ? Je veux qu'on me l'explique.
L'enfant n'a pas crié vive la République. -

Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu'on ne console pas.

Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique,
Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets,
De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l'église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été,
Où viendront l'adorer les préfets et les maires ;
C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.




samedi 22 mars 2014

Socialisme et barbarie

L'occasion est historique et elle est trop belle pour ne pas être saisie. Les élections municipales de cette année 2014 interviennent à un moment inédit. Jamais la France n'aura été le théâtre d'autant de soubresauts politiques, institutionnels mais surtout sociaux et économiques. La révélation en cascade des affaires d'Etat tous bords politiques confondus ont mis au grand jour, pour les plus naïfs de nos compatriotes qui l'ignoraient encore, l'ampleur de la corruption morale des élites actuellement au pouvoir depuis ces 20 dernières années, avec une accélération notable depuis la fin du mandat de Sarkozy. Il semble qu'un point de rupture ait été atteint sous le poids de tant de mensonges cumulés toutes ces années. Depuis l'accession de François Hollande au pouvoir, cette descente aux enfers de la France a exhibé plusieurs visages.

Le tournis libéral de Hollande
Un visage économique, caractérisé par une escroquerie de masse infligée à l'électorat le plus populaire du PS, qui bien qu'en baisse relative, reste présent, nous voulons parler du virage libéral de Hollande. Comprenez : alors qu'une politique de redistribution sociale devait suivre une période de rigueur, conformément aux promesses faites, les électeurs socialistes ont découvert trop tard l'arnaque qui leur avait été faite. Certains nous jouerons le couplet de l'antisarkozysme comme moteur du vote Hollande aux dernières présidentielles et du gouvernement qui en a surgi. Soit. Mais qu'en sera-t-il de ces élections municipales ? Alors que le doute n'est plus permis, les classes moyennes et les précaires vont-ils encore alimenter de leurs voix un Parti non plus seulement inutile, mais dangereux. Les projets idéologiques des ministres Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, apprentis sorciers d'une post-modernité aux abois, ont de quoi suscité la plus grande inquiétude.

Savonarole à la Place Beauveau
Pour l'un, en charge de l'Education nationale, la laïcité fait figure de religion chargée d'assurer la suprématie «républicaine» des esprits, hier contre le catholicisme, aujourd'hui contre l'islam. Une religion qui a son dogme, ses Eglises temporelles et ses prélats. 



Outre Peillon, le bouillant Manuel Valls, Savonarole en charge de la police, menace régulièrement les récalcitrants et les adeptes du blasphème laïc, de son bâton républicain, y compris la Cour de Cassation ! Demain, c'est le bûcher symbolique qui châtiera les plus déterminés. Dans cette redéfinition du sacré auquel se livrent nos ministres, la Shoah le dispute à la laïcité dans la sacralité de cette VI République qui ne dit pas son nom.

La gay attitude du PS
La ministre du Droit des Femmes, Najat-Vallaud Belkacem, en tandem avec la Garde des Sceaux, a pour sa part, entamé la plus folle des entreprises qu'on ait vu germer dans l'esprit de la post-modernité. La remise en question de la structure sociale, psychologique, juridique et culturelle de... l'humanité. Fervente militante du mariage gay et de la cause homosexuelle, ardente promotrice de l'extension des droits et de l'institutionnalisation du modus vivendi gay, la ministre n'a pas hésité à introduire cette cause idéologique dans l'enceinte de l'école que le même gouvernement nous vend comme laïque ! 

 

Mettre un terme à l'imposture socialiste
L'utilisation des études de genre par les organisations LGBT comme cheval de Troie de ces revendications a constitué le fer de lance de cette stratégie qui a pour l'instant reculé face à la mobilisation des Français naturellement hostiles à cette entreprise sectaire, un peu avant ces élections. Mais la boîte de Pandore socialiste n'a pas été fermée, tout juste rangée provisoirement, le temps que les choses reviennent à la normale, le temps d'une élection. Précisément, il serait peut-être temps pour les électeurs des classes populaires et des classes moyennes, de mettre un terme à l'imposture socialiste, qui contrairement à celles de l'UMP ou du FN, est, elle, alimentée par leurs voix. Faire barrage par tous les moyens, y compris par l'abstention, qui n'est pas toujours, comme le catéchisme civique nous l'enseigne, un acte anti-politique qui fragiliserait la «démocratie».

Le retour de Proudhon
A chaque ville, sa configuration, sa sociologie, son histoire. Nous n'appelons ni à voter UMP, ni à tomber dans la charlatanerie d'un FN patriote que tente de vendre désespérément Alain Soral aux Français de confession musulmane, feignant d'ignorer ou de minimiser le très haut sentiment d'islamophobie de ce parti. L'horizon est large ! Le recours aux candidatures autonomes, aux figures locales engagées, le vote blanc ou l'abstention, que chacun juge en fonction de sa conscience. Mais qu'on ne s'y trompe pas : la préservation des fondamentaux sociaux, sociétaux, économiques, politiques et culturelles de la France passera nécessairement par une liquidation politique et électorale du PS. C'est à cette condition qu'un authentique socialisme français, peut-être dans la lignée de Proudhon, verra le jour et qu'un semblant d'alternance politique repointera le bout de son nez dans la patrie des Lumières.

Qu'est-ce que la colline ?





La colline est le blog officiel de Fouad Bahri. C'est aussi et avant toute chose un lieu de découverte, d'information, de savoir et d'échange. Une fenêtre ouverte sur le monde, une hétéropie comme le définissait Foucault. Sur cet espace virtuel, vous cotoierez entre autres la politique, la littérature, la philosophie et la religion. Et vous ne serez jamais loin de contempler la nature, sa splendeur, sa violence...